Sobre o bombardeamento do Hotel Palestina, que matou dois repórteres e feriu vários outros, eis o editorial e uma outra peça no Le Monde de hoje: La presse et la guerre "(...) L'attaque contre le Palestine témoigne de la tactique utilisée par l'armée américaine à Bagdad : un déluge de feu face à la moindre menace ou ce qui est perçu comme tel : bombardements aériens et tirs de chars – canon et mitrailleuse lourde – en pleine ville. Les victimes civiles se comptent sans doute par centaines. C'est une culture militaire qui est ici en cause : la force massive au moindre danger, tant pis pour les civils. L'armée britannique donne l'exemple contraire : celui de la patience et de la retenue. Pour préserver l'avenir, quitte à prendre des risques". Vives protestations après les tirs qui ont tué trois journalistes à Bagdad "(...) Le directeur général de l'Unesco, Koïchiro Matsuura, a "déploré le fait qu'un aussi grand nombre de journalistes qui travaillent en Irak paient de leur vie leur engagement professionnel". Il a réitéré sa demande faite aux belligérants le 26 mars : "En aucun cas, les journalistes ne doivent être pris pour cible". M. Matsuura cite l'article 79 du Protocole additionnel de la Convention de Genève censé empêcher les journalistes d'être pris pour cibles. Cet article stipule, en effet, que "les journalistes qui accomplissent des missions professionnelles périlleuses dans des zones de conflit armé seront considérés comme des personnes civiles". Problème : ni l'Irak ni les Etats-Unis ne sont signataires de ce protocole additionnel, "ce qui est complètement inacceptable", dit-on à la FIJ".
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